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CHATEAU DE SOLIERES, Huy 

Huy, 17 octobre 2018

Un patrimoine en péril

Présent depuis le XIIe siècle, ce monastère fondé par deux fils de Hugues de Beaufort, fut occupée par des religieux et religieuses (monastère double) qui suivaient la règle des Augustins et celle de St Bernard.
Cette abbaye connaîtra de nombreuses transformations pour arriver à une démolition partielle de celle-ci.
Érigé au XVIIe siècle à l’emplacement d’une des ailes du cloître, l’édifice est transformé en château un siècle plus tard. Il offre l’aspect d’une construction classique de deux niveaux sur haut soubassement. La façade est rehaussée d’un avant-corps dont la travée centrale, à motifs rocaille, se détache sur un appareil à refends.

Le château est classé pour : ses façades, ses charpentes, ses murs de refend, ses locaux du rez-de-chaussée, les escaliers, les murs avec ornementation,...

 

La communauté Historia a décidé, suite à de nombreuses interpellations, d’ouvrir un dossier sur le château de Solières. Annoncé abandonné dans la presse par un ancien Hutois , on supposait l’état intérieur abîmé suite à l' affaissement d'une partie de la toiture. Cette personne qui avait fait appel aux médias s’inquiétait de l’avenir du château mais il était loin de se douter de l’état réel de celui-ci. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

UN ETAT INQUIETANT


Le château de Noisy dans la province de Namur à l’époque semblait plus stable à certains endroits. Les étages du château de Solières se sont quasiment tous effondrés les uns sur les autres. L’un des deux grands escaliers monumentaux du XVIIIe siècle, de style Louis XVI, classé est complètement perdu.
L’un est en miettes l’autre s’est ramassé un étage dessus.
Il ne restera bientôt plus rien,...Au deuxième étage la plupart des planchers ont cédé, emportant avec eux le peu de mobilier qu’il restait ainsi que les cheminées. On aperçoit du dernier étage le rez-de-chaussée suite aux divers effondrements. Au dernière étage les charpentes lâchent les unes après les autres et le sol est très instable. Cependant quelques pièces sont encore en relativement en bon état au rez-de-chaussée et représentent bien le classicisme de l’époque. L’annexe droite rajoutée au château est en ruine.
Le colombier à l’écart du château marque un grand affaissement au niveau de la toiture.
Le site est une ruine, c’est officiel."

Malgré l'état d'abandon, l'AWAP (agence du patrimoine wallon) et le cabinet du ministre en charge du patrimoine n'avaient pas pu sensibiliser le propriétaire de l'abbaye vouée aujourd'hui à la ruine. La ville est au tribunal avec le propriétaire.

 

Après une réunion en interne nous avons jugé nécessaire de clôturer le dossier, le bâtiment ne pouvant être sauvé dans son état actuel.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    

 

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